Sweet sixteen
Il y a 16 ans déboulait dans ma vie ce qui allait devenir une espèce de maxi-moi version ébouriffée, carburant au hamburger-frites et au vrai bon rock : mon frère.
La seule personne au monde autorisée à me battre à plates coutures aux échecs et devant qui j’ai pas honte de me faire un plat de pâtes à 15h parce que je sais qu’il en mangera plus que moi (et qu’en plus, il fera des taches). Le seul aussi avec qui je peux regarder la trilogie du Seigneur des Anneaux deux fois de suite en un week-end ou organiser une bataille d’eau en plein repas pour animer les déjeuners de famille.
Un mec bien cool qui comprend mes envies de Ketchup et de cabanes dans les arbres et à qui je peux piquer ses pulls et ses albums de Scorpions. Qui râle avec moi quand il y a des endives au menu, mais qui me gratouille du Bon Jovi quand je lui fais un gâteau au chocolat.
Le frère parfait, quoi.
Il y a 16 ans, je pouvais me le caler au creux du bras pour lui donner un biberon ; aujourd’hui, c’est lui qui m’attrape le pot de Nutella tout en haut du placard . . .
Joyeux anniversaire mon grand petit frère !
L'Allemand est incroyablement sympathique
Vrai ! Les gens sont globalement souriants, faciles à aborder et ravis de te renseigner. D'ailleurs, quoi que tu fasses, en Allemagne, il y aura toujours quelqu'un pour te filer un coup de main. Une chaîne de radio berlinoise a même créé un petit jeu en demandant à ses auditeurs de raconter les bonnes actions quotidiennes dont ils sont témoins afin d'élire, chaque soir, le " Berlinois du Jour " ! Une idée lumineuse qui donne envie de croire en l'Humanité. . .
L'Allemand est fondamentalement honnête
Vrai. Et on ferait bien de prendre exemple sur nos voisins. . .
Exemple le plus typique : l'absence de systèmes de contrôle des billets avant l'accès aux quais des transports en commun. A Berlin du moins, il n'y a pas de tourniquets dans les stations. On peut donc tout à fait monter dans un train sans tiquet, d'autant que les contrôles à bord sont plutôt rares. Malgré cela, l'Allemand achète et valide son tiquet avant de monter dans le train, allant même jusqu'à manquer le départ dudit train pour prendre le temps de s'assurer qu'il est en règle. Les seuls voyageurs qui se font prendre à frauder sont. . . les Français. Surprenant, non ?!
Un mot de loin
Ce petit mot posé en évidence sur le meuble de l'entrée...
L'Allemand est psychorigide
Globalement faux : le peuple germanique est particulièrement cool. Sauf exceptions, en cas d'imprévu ou quand survient un problème, "c'est pas grave", "on va bien trouver une solution", et en attendant, "gardons le sourire" !
Mais un peu vrai quand même : la question des horaires est la principale exception à la règle. Malheureusement pour nous autres Français, habitués à débarquer à midi quand le rendez-vous est à onze heures trente, l'Allemand considère la moindre petite minute de retard comme le comble de l'impolitesse. Et peut faire un scandale (et un vrai, hein !) sur le quai de la gare quand le train annoncé à 08h50 se pointe à 08h53. . . Si j'avais réagi comme ça à chaque retard du RER A. . !